Sortie Côte Fleurie – 09/11
Les pêches de fin de saison continuent pour les membres du club qui en ont l’opportunité. On sort de nuit aux gros appâts pour piquer des gros poissons. Avec cette approche, Il faut persévérer, et savoir encaisser les capots sans se démotiver.
Une nouvelle fois, direction la Côte Fleurie. C’est avec Anis que je partagerai cette session, qui s’avérera payante, enfin …
Go !
Toutes les lignes sont tendues rapidement dès notre arrivée sur le spot. Cinq cannes en tout, toutes destinées au gros. Mais ça brasse dur, les grappins de 150gr peinent à tenir le fond.
Les heures passent, la marée suit son bonhomme de chemin.
Pour ma part, j’attend la touche. De son côte, Anis décroche un poisson correct (dans les 50cm) juste au bord. Une bonne heure plus tard, il prend un gros départ sur l’une de ses cannes. Cassé ! La faute à des accessoires de montage bien trop fragiles pour cette pêche. En effet, il remonte une agrafe éclatée par la violence de la touche. Dommage … Visiblement, le poisson est actif ! Alors on rectifie le montage et on relance. La prochaine c’est la bonne !
Lunker !
Quelques instant plus tard, alors que je discute avec Anis, je vois que l’une de mes cannes est secouée. C’est celle qui se trouve le plus loin de moi ! Après un sprint de 50m dans le sable, je me saisi de la canne au moment où celle-ci se cintre. J’entend le moulinet qui chante. Sous adrénaline, j’en oublie d’enlever le crochet de sécurité du pique. Je parviens quand même à sortir la canne rapidement, je resserre un peu le frein, tends la ligne de quelques tours de manivelle, et ferre. Gros coups de tête au bout. Un, deux, trois … C’est lourd !
Quand après ces quelques secondes de contact je sens la tension se relâcher, je comprends que c’est joli … En effet, les gros font très souvent cela, ils se laissent revenir doucement vers le rivage. Je profite alors de cet instant pour souffler, et reprendre mon calme. Et je mouline doucement.
Une fois arrivé en bordure, ça stop net ! Le poisson fait demi tour, et le combat commence.
Ce ne sont pas un ou deux, mais quatre rush que j’encaisse. Ce poisson est un diable ! Il plonge à deux reprises sous la vague de bord en direction du large, pensant m’échapper. Mais c’est mal me connaître ! Dans ces moments-là, il faut être très souple dans la tenue de canne et avoir son frein réglé correctement, sinon c’est la casse ! Finalement, il fatigue. J’arrive à l’échouer en m’aidant de la vague. Je desserre le frein et cours me saisir du poisson afin de le sécuriser plus haut sur la grève, avec l’aide d’Anis. C’est là que je me rends compte que je me suis pris dans l’une de mes autres lignes.
C’est aussi à ce moment que je prends conscience de la taille de ce poisson ! En effet, je crois bien que je tiens là mon record personnel. Mesure : 75cm ! Non de Dieu ! Il est là mon premier lunker en Surfcasting, sous mes yeux ! Trop content !
On continue la pêche en espérant un beau poisson pour Anis également.
Deuxième gros bar !
Un peu plus tard dans la soirée, Anis retend sa ligne qui lui paraissait un peu trop lâche. Et là, d’un coup la canne se plie en deux ! Le combat est alors engagé avec un poisson qui n’a pas l’air vilain du tout. Un poisson énergique qui n’a pas l’intention de se laisser faire ! C’est exactement ce qu’on est venu chercher ! Fin de combat et échouage en règle, c’est moi qui vais saisir le poisson.
La vache ! il est beau aussi. Un beau doublé pour nous ce soir ! Après mesure ce sera un très joli bar de 65cm !
Une bien jolie sortie, avec peu de touches mais un magnifique poisson chacun. À refaire !!