Sortie Omaha Beach – 24/04

Des conditions idéales pour la recherche du bar

Nous voilà partis pour une sortie surfcasting avec mes enfants Elwan et Ruben. La mer est pleine à 10h40 ; nous arrivons donc sur place a 8h20. En effet, le but de la journée est de pêcher les deux dernières heures du montant et les deux premières heures du baissant.

Comme prévu, la mer roule un peu avec des vagues de 80cm portées par le vent de Nord-Est à 40 km/h.

Néanmoins, ce qui n’était pas prévu, c’est la présence d’algues (Sargasses) en grande quantité échouées sur la plage .

Nous installons donc nos trois cannes sans trainer. Pour les montages, nous optons pour 3×40 sur deux cannes et un 2×60 avec accroches-appâts et pop up sur la troisième. Cela nous permettra d’aller chercher la distance avec le vent qui bloque un peu les lancés lointains.

Un début de pêche prometteur

Il est 8h45. Mon grand garçon Elwan lance dans le deuxième rouleau, situé à environ 40 m. Je choisis de faire pareil pour la canne de Ruben. Pour la mienne, je pousse au maximum le lancé derrière les vagues (100m).

Dix minutes se passent et Elwan enregistre sa première touche. Il prend contact et d’un air un peu déçu me dit : « c’est un petit ! ». En effet, ce sera un bar de 30 cm piqué sur un tic-tac blanc flottant et arénicoles.

Peu de temps après, c’est ma canne qui est légèrement secouée. Je m’en saisi et je me rends vite compte que ce n’est pas très gros. Mon arénicole aura eu raison d’un petit bar gourmand de 25 cm.

C’est au tour de la canne de Ruben de frétiller légèrement. Ce sera aussi un petit barset de 29 cm sur le montage accroche appât avec pop up blanc et doré pailleté.

Changement d’ambiance !

Une bonne demie-heure s’écoule depuis ces premières prises de tailles modestes.

Quant tout d’un coup, grosse touche ! Je prends ma canne en main, et là, coups de tête !

Cette fois-ci, c’est maillé ! Après quelques gros coups de tête dans les derniers rouleaux, j’arrive à éviter les gros paquets d’algues afin que ce joli poisson ne se mette pas dedans.

Verdict : ce sera un bar de 49 cm toujours piqué sur arénicoles et perle orange flottante de 10 mm. Nous voilà comblés, les poissons que nous recherchions sont enfin sur le poste .

Par contre, ce que nous n’avions pas prévu, c’était la présence d’algues dans l’eau, de plus en plus denses.

Jackpot

15 minutes plus tard, ma canne est cintrée par les algues. Je décide alors de remonter pour les débarrasser de mon bas de ligne, mais je me rends compte que c’est de même pour la canne de Ruben. Vu le poids de celles-ci sur la ligne, je demande à son grand frère de la remonter pour éviter la casse.

Il commence à remonter la canne, quand je m’aperçois que la bannière de sa canne est complètement détendue et que le nylon est complètement allongé dans les algues.

Je prends donc vite la canne qu’Elwan est en train de remonter et lui dit d’aller voir la sienne.

Il court à son pique, prend sa canne et reprend difficilement contact car sa bannière baigne dans les sargasses. Après une dizaine de tours de manivelle, il me dit qu’il ressent des coups de tête lourds en plus du poids des algues. Un poisson est au bout mais rien n’est joué … En effet, plus de 5kg d’algues sur la ligne viennent compliquer la remontée. Au bout de 5 minutes et près de 50 m sur la plage dus au courant et au vent, il finit par mettre au sec un magnifique bar de 58cm.

Nous relançons nos cannes sans tarder en espérant réussir à charmer un autre joli poisson. Cependant, avec le début baisant, les algues sont de plus en plus présentes, ce qui nous coûtera 3 casses. Malgré l’envie de continuer cette pêche, nous prendrons la décision de remballer le matériel.

Le créneau était court mais intense. Encore une fois nous repartons avec l’envie de retourner au bord de l’eau au plus vite .

Bilan de cette session, 4 barsets, un 49cm et un magnifique 58 pour mon grand.

Marius G.