Sorties Côte d’Opale – Fin juillet

Fin juillet, je me rends dans le Pas-de-Calais (62) pour quelques jours. Bien-sûr, je prends les cannes 🙂

J’en profite pour découvrir la région et surtout ses très jolis spots de pêche. De la très célèbre digue Carnot de Boulogne-sur-Mer, aux immenses plages de sable fin de Sainte-Cécile à Equihen, les pêcheurs sont comblés. À noter que ce même secteur de plage accueillera les championnats de France de Surfcasting en septembre prochain.

C’est également l’occasion de rencontrer les collègues du coin et de partager quelques sorties pêche entre potes 😉

Sortie #1 – Dannes PM

Pour cette première sortie, je suis invité par Pascalino et Dany pour une session sur un spot qu’ils connaissent parfaitement. Je serai également accompagné de mon neveu Alexis.

Dans un premier temps, ce sera direction l’estuaire de la Canche pour faire les vers à marée basse. N’ayant pas pris ma fourche, je m’en fais prêter une par Pascalino (merci !) et c’est parti. On ramasse une bonne vingtaine de beaux vers de côte chacun. Puis nous nous rendons sur le spot de pêche pour faire la fin du montant et début baissant.

Un très beau soleil, mais malheureusement, pas beaucoup de poissons lors cette sortie. Seulement quelques flets et petite dizaine de barsets.

Sortie #2 – Dannes BM

Pour cette seconde session, même endroit mais à basse mer. Je serai en compagnie de Pascalino (merci pour les vers !) et de mon neveu. On fera la fin de baissant et début montant. On pêche directement dans les bouchots, le meilleur endroit 😉 Je pêche à deux cannes, une pour mon neveu, une pour moi.

Cependant, il y a un peu plus de vent, ça bouche plus, et l’espace est restreint. Il faut donc faire attention à ne pas trop dériver, sinon c’est la casse assurée. En effet, les coquilles de moules ne pardonnent pas.

Ce qui ne manquera pas de m’arriver dès le premier lancer. Étant en 25/100 (avec arraché) à cause des paquets d’algues bien présents, le plomb pyramide 160gr ne tient pas bien longtemps, et ma ligne se prend dans le parc au bout de quelques minutes. J’arrive à tout remonter mais le matériel a pris cher. Je dois changer de montage et d’arraché, en éliminant au préalable plusieurs mètres de ligne complètement râpés. Au passage, j’optes pour un grappin débrayable de 150gr qui me permettra de mieux tenir en place.

Malheureusement, les paquets d’algues s’acharnent sur moi. Je me les prends tous ! et à chaque fois c’est la galère au niveau du noeud d’arraché… ce qui me pousse à sortir finalement la bobine de 40/100 pour éliminer ce problème.

Niveau poisson, ce sera pas trop mal au final avec quelques flets mais surtout du bar bien plus beau que la dernière fois : 41 et 43 pour Pascalino, et 44 sur ma seconde canne, attribuée à mon neveu.

Sortie #3 – Digue Carnot

Une arrivée qui annonce la couleur

Cette fois-ci, j’ai rendez-vous avec Nicolas Nave et son frangin Rémi, mais mon neveu m’accompagne encore une fois ! Une belle fenêtre météo se dessine : petit coef, beau temps, pas trop de vent. Les conditions idéales pour aller sur la digue Carnot, et l’occasion pour moi se découvrir ce spot.

Ayant été briefé par Nicolas l’avant-vieille, je prévois ce qu’il faut : gros grappins fixes et gros hameçons, mitraillette … et j’achète des vers en magasin.

Nous arrivons sur place vers 4h30 du matin, et entamons notre marche vers le milieu de digue. Au passage, nous constatons que plusieurs pêcheurs sont déjà présents depuis un moment visiblement, et de nombreux bars ont été sortis, et pas des petits …

Début de pêche !

Du coup nous ne trainons pas à nous installer à notre tour. Nous installons une canne au vers chacun, puis nous préparons dans la foulée de quoi pêcher aux gros appâts. Rapidement, les bars et les chinchards répondent présents au ver. Toutefois, la mitraillette sera toute aussi productive ce qui nous permettra de sortir plusieurs chinchards qui nous serviront d’appâts.

Pour ma part, je mets à l’eau mon rôti de maquereau fétiche, qui me rapportera un beau chinchard de 40cm. Quant à Nicolas, il opte pour un petit chinchard entier fraichement pêché. Ce dernier est placé sur un trainard en 80/100. Une formule audacieuse, mais qui sera clairement la bonne !! Car une dizaine de minutes plus tard seulement, un bar de 65 est pendu ! Malheureusement, dans la précipitation, le carrelet n’est pas monté … Alors que Nicolas le maintient en surface à ras de la digue pendant qu’on cherche une solution, il aura pas fallu longtemps pour que le noeud d’hameçon lâche ! Trop tard … On voit le poisson reprendre ses esprits quelques secondes puis il disparait. Quel dommage …

6h30. Le jour est levé et les bars et chinchards disparaissent aussitôt. Il semblerait bien qu’on soit arrivé trop tard pour pleinement profiter d’une pêche de jolis bars … qu’à cela ne tienne, un petit coucou aux phoques gris venus glaner notre pêche et nous décidons d’aller en bout de digue pour la BM.

Direction le phare

09:00. On remet les lignes à l’eau au niveau du phare. Mais ce sera un festival d’araignées de mer. En effet, les montages remontent ou dépouillés, ou sans les hameçons, ou au mieux avec l’araignée empêtrée dans le fil. Nicolas fera néanmoins un flet, et un chinchard qui se décrochera en fin de remontée.

10:00. Le soleil commence à bien donner. La mer est aussi bien descendue et les premières chasses de maquereaux éclatent devant nous. C’est le moment de sortir les mitraillettes sans trainer.

Pendant une petite heure, on enchaine les maquereaux sur chasse. Une quarantaine sera sortie, largement de quoi faire de bonnes rillettes ou une petite grillade !

La suite de la sortie ne donnera rien de probant. Suite à une belle tape sur ma canne eschée d’un rôti de chinchard frais, à peine jeté à l’eau, je prends contact délicatement, et je sens très clairement des petits coups de tête. Il y a un poisson au bout, c’est certain ! Je décide de rester calme et d’attendre un départ plus franc. Malheureusement le poisson lâche prise, et je remonte l’appât mâchouillé et l’empile grignotée … Je ne vois que deux possibilités, soit un congre, soit un autre poisson (indéterminé) qui a tenté de voler l’appât à une araignée … on ne le saura pas.

Sortie #4 – Dannes BM bis

Pour cette dernière sortie de mon séjour , je décide de finir les vers. Je vois qu’il y a un créneau : un temps correct, du vent bien orienté qui forme bien la mer, et une basse mer qui tombe en plein milieu d’après midi. Parfait. Je contacte donc Pascalino, et bingo ! Il se trouve qu’il y allait aussi avec Didier ! Alors c’est parti pour la dernière de mon séjour en très bonne compagnie !

On se retrouve donc sur place vers 12h30. On attend juste un peu que la bâche devant nous se vidange pour nous donner accès à la zone des parcs.

4 lignes sont tendues, celle de Didier, celle de Pascal et les deux miennes, avec mon neveu qui se charge de l’avant-dernière. La mer n’a pas fini de descendre, et on pêche alors les premiers rouleaux devant nous.

Une petite demi-heure s’écoule avant la première touche. C’est ma canne toute à droite, à ras des parcs qui est secouée en bonne et due forme. J’accours donc au pique pour terminer le travail, sans demander mon reste et non sans appréhension. En effet, sachant que c’est certainement un joli poisson, j’ai pas envie de le rater.

Au final, ce sera effectivement un joli poisson, mais pas un monstre ! Un bar de 48cm bien gras, qui fait quand même bien plaisir. Un magnifique spécimen dans sa robe argentée typique des bars de plages sableuses. Piqué juste au bord, il repartira dans son élément dans d’excellentes conditions.

Sans suivront deux flets de taille correcte.

Tandis que Didier décroche un poisson sur une touche similaire, certainement un bar de taille semblable. C’est dommage, mais il n’en restera pas là.

Didier a de l’expérience et il va nous montrer son savoir-faire sur la suite de la session où il sortira les 3 autres bars maillés de cette sortie : 42, 45 et 48cm.

En effet, avec la mer qui descend, la bâche devant nous était trop peu remplie et les poissons se trouvaient donc en arrière dans la seconde bâche. Il fallait donc taper derrière le banc de sable en face de nous. Je l’ai compris très vite, mais depuis le bord, en bottes et avec le vent, en 40/100 et grappin 150gr, il m’a manqué une bonne vingtaine de mètres en distance de lancer pour être à peu près au bon endroit. Il m’aurait fallu venir en wadders, comme Didier et Pascalino, une bonne leçon pour une prochaine 😉 Cependant, il a fallu être rapide, car la fenêtre d’activité n’a duré qu’une petite demi-heure.

Au final une très belle session avec du joli poisson !

Conclusion

Je fini ce séjour avec de très bons souvenir, des sorties plus ou moins fructueuses mais toujours très enrichissantes, avec des superbes rencontres au bord de l’eau !!

Hâte de revenir 😉

Xavier F.