Sortie Sword Beach – 30/09
Pour finir la semaine, je décide de me rendre sur un secteur que j’ai déjà pêché en cette saison, et pas trop loin de chez moi. N’ayant pas le temps de faire des vers et souhaitant plutôt essayer de faire un joli poisson, je passe acheter un maquereau bien frais.
Arrivée sur place à 20h pour la basse mer. Je sors les deux power, les piques, et je monte des trainards coulissants assez longs (1,5m) sur les deux lignes. Je mets sur chaque traînard un bon gros morceau de maquereau ; un petit rôti comme on dit, bien ficellé sur les hameçons forts de fer montées en tandem.
Il y a un vent de Sud / Sud-Ouest avec de bonnes bourrasques ; les cannes sont donc mises en position semi-couchées, talon au sol et blank posé sur le haut du piques. Les freins sont desserrés.
C’est parti pour la montante
Je commence alors une pêche à reculer, où je dois faire constamment attention à ne pas me faire encercler par la marée, sur cette plage assez plate, de nuit, seul et par gros coefficient. Arrivé à la mi-montante, le courant est le plus fort, et les paquets d’algues font leur apparition. Je remonte une canne, puis l’autre, pleines d’algues. Je nettoie et je relance rapidement.
Une jolie paire de bars
Alors que je m’apprête à reculer une fois de plus, j’entend le frein de la canne de droite chanter. Une petite tirée de 2 secondes, tient … je fixe le tambour du regard, et 5 secondes plus tard, nouvelle tirée. OK! j’ai compris, ça sent bon ! Je recule l’autre canne et je revient en courant sur la première, le tambour tourne rapidement ! Ferrage et c’est lourd au bout … je pompe, je pompe … arrivé au bord, paquets d’algues au noeud d’arraché, je suis obligé de reculer pour échouer le reste. Encore un paquet d’algues pris dans le plomb .. puis au bout un premier bar de 51cm !
Le temps d’enlever les algues, et je remets un appât et relance.
quelques minutes plus tard, au moment de reculer l’autre canne, je constate que la ligne est barrée complètement à droite… et là je me dis que ça aussi s’est bon signe ! Je décide donc de relever, je mouline, je mouline, je dois marcher un bon 50m sur ma droite le long de la plage pour arriver à hauteur de mon montage. encore une fois c’est lourd, très lourd, ça sent le gros paquets d’algues encore .. et de là même scénario, les algues bloquent au noeud d’arraché, je recule doucement pour échouer le tout, avec un bar de 61cm au bout !
Il est minuit et ayant atteint le quota journalier, je décide de plier.
Une belle session donc, bien que très humide et venteuse! mais il faut savoir se mouiller des fois.
Xavier